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Sean Paul: le dancehall jamaicain à la sauce hip-hop

Couronné de succès sur la planète entière, Sean Paul a très bien compris que le ragga et le hip-hop était parent et musicalement très proche. Depuis ses débuts, l’artiste n’a cessé de mélanger sa musique dancehall aux influences rap et rnb, cumulant les featurings avec les idoles du hip-hop américain: Akon, Beyonce, Pitbull, 50 Cent, Busta Rhymes, etc… A tel point qu’on en oublierait même que Sean Paul n’est pas américain.

En effet, il est né, a grandi et vit toujours en Jamaique. Passionné de ragga depuis tout petit (cela fait partie de sa culture!), il se lance dans la musique en 1996, après avoir fait des débuts prometteurs dans le water-polo (où il jouera avec la séléction nationale jamaicaine). Epaulé de son frère Jason Henriques (DJ Zigzagula) et du producteur Zakeesp, il s’inspire d’artistes jamaicains tels que Papa San, Shabba Ranks, Super Cat (certains accusent même Sean Paul de plagier celui-ci!), ou encore le mythique Bob Marley, pour délivrer une musique nouvelle et originale.

Nul n’est prophète en son pays! Ce précepte s’applique très bien à Sean Paul. Reconnu et adulé sur la planète entière, l’artiste est loin de faire l’unanimité dans son pays natal. De nombreux jamaicains l’accusent ainsi d’être trop « américanisé » et de ne pas assez mettre en avant ses origines, comme le font ses autres compatriotes, Mr Vegas, Super Cat, ou encore Bob Marley, clamant haut et fort leur amour pour la culture « rastafary ».

Néanmoins, cela n’enlève rien au succès de Sean Paul, né Sean Paul Ryan Francis Henriques le 8 Janvier 1973 à Kingston. En effet, quatre albums ont suffit à faire de cet artiste un des chanteurs ayant écoulé le plus de disques ces derniers années.

Quoiqu’en disent ses compatriotes, Sean Paul est un des ambassadeurs de la Jamaique actuellement  les plus en vue. Peut-être même un des plus populaires après le défunt Bob Marley et le sprinteur Usain Bolt.

Discographie:

  • 2000: Stage One
  • 2003: Dutty Rock
  • 2005: Trinity (réédité en 2006)
  • 2009: Imperial Blaze
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Tout commence il y a 25 ans le long du fleuve Maroni, où Neiman, enfant d’une famille très nombreuse (10 enfants), se retrouve balloté de foyer d’accueil en foyer d’accueil, après le décès de son père.

Cette enfance instable va faire naitre chez lui une furieuse envie de départ, notamment pour découvrir le Vieux Continent.

A 17 ans, aver l’argent des petits boulots qu’il vient d’enchainer, il s’envole alors pour l’Europe. Il pose alors ses valises au Pays-Bas, où il rejoint un frère émigré. Curieux, il a envie de découvir autre chose. Neiman va alors venir découvrir la France, puis l’Angleterre, avant de revenir s’installer dans l’Hexagone.

Ce Guyanais aime la découverte, le voyage et le métissage. Polyglotte, il parle le français, le hollandais, le taki taki, les créoles martiniquais, haitien et guadeloupéen, ainsi que quelques notions de brésilien.

C’est donc logiquement que son premier album, Destiny, est un savant mélange de sonorité Dancehall, reaggae, pop, house, r’n’b, etc… le tout saupoudré de toutes les épices locales qui sentent bon les îles du monde et la chaleur de l’Amérique Latine.

De plus en plus influent dans la sphère musicale, Neiman séduit par ses influences multiples et diverses. Cet artiste urbain francophone prend de plus en plus une dimension internationale!

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